Malgré le contexte actuel particulier, le congrès annuel de l’American College of Rheumatology n’a pas manqué d’intérêt. Parmi les sessions attendues, celle des late breaking abstracts était particulièrement clinique cette année. Clinique et novatrice car elle présentait de nouvelles voies d’accès dans certaines pathologies difficiles, comme le GM-CSF dans la maladie de Horton, l’autotaxine dans la sclérodermie ou encore les cellules dendritiques plasmacytoïdes dans le lupus. On a par ailleurs été rassuré sur le profil cardiovasculaire du fébuxostat, déçu par l’absence d’efficacité du tocilizumab en cas de Covid-19 modérément sévère et conforté par le tofacitinib dans les rhumatismes inflammatoires, ici la spondylarthrite ankylosante.
Dominique-Jean Bouilliez