Le congrès 2015 de l’European Society for Medical Oncology (ESMO) s'est tenu à Vienne, du 25 au 29 septembre.
Morceaux choisis.
Le cancer du poumon à petites cellules est l’un des plus difficiles à traiter, notamment parce qu’il ne se manifeste le plus souvent qu’au stade métastatique, aucun traitement n’ayant réellement fait la différence depuis l’association etoposide/platine en première ligne et le topotecan en deuxième ligne. Représentant 14% des cancers du poumon, il n‘offre de survie à 5 ans qu’à 6% des patients...
On connaît peu les causes de la maladie de Hodgkin, une maladie très hétérogène aux multiples phénotypes dont les pics d’incidence se situent en fin d’adolescence et après 55 ans. Une équipe du service d’épidémiologie de l’université de Newcastle a tenté d’en savoir plus en analysant les données de 621 enfants âgés de 0 à 24 ans...
Ce sont les données de 129 enfants âgés de 1 à 3 ans, nés d’une mère atteinte d’un cancer durant sa grossesse, comparées à celles d’un nombre équivalent d’enfants avec les mêmes caractéristiques à la naissance que Frédéric Amant (UZ Leuven) a analysées. Elles lui permettent de conclure en la relative ‘innocuité’ des traitements anticancéreux au cours de la grossesse...
L’étude COMBI-v visait à comparer une bithérapie (anti BRAF: dabrafenib + anti-MEK: trametinib) à une monothérapie par un anti-BRAF (vemurafenib) en première ligne de traitement...
Ce sont approximativement 11% des cancers du sein qui touchent la femme âgée de moins de 45 ans, et 6% en dessous de 40 ans, un âge auquel près de 50% des femmes manifestent encore le désir de procréer. Un désir largement compromis par la chimiothérapie que 97% doivent recevoir. C’est dans ce cadre que plusieurs techniques de préservation de la fertilité ont été développées...
EUROCARE-5 a recensé les données de plus de 22 millions de patients européens pour lesquels un diagnostic de cancer a été posé entre 1978 et 2007 et évalué l’évolution au fil du temps de la survie à 5 ans de ces cancers à travers 30 pays européens. La Belgique fait partie des ‘bons élèves’...
Les thérapies ciblées ont amélioré le pronostic des patients avec cancer du rein métastatique. Mais le bénéfice en survie est encore très limité lorsque les patients ont été lourdement traités avant de passer à ces molécules. C’est dans ce contexte que le nivolumab a été testé dans un essai de phase 3...
Les anti-VEGF et les inhibiteurs de la mTOR sont le traitement de référence du cancer du rein de stade avancé. Mais les résistances font partie du quotidien de ces patients, notamment parce que se développe une voie alternative proangiogénique et proinvasive passant par MET et AXL...
Les métastases cérébrales sont les tumeurs les plus fréquemment rencontrées au niveau du cerveau. Elles concernent aussi près d’un quart des patients, le plus souvent dans le cadre d’un cancer du poumon, du sein ou d’un mélanome. Leur présence signifie généralement un pronostic réduit à quelques mois...
Après RADIANT-4, l’autre essai sur le NET présenté en session présidentielle par Philippe Rusznewski (Hôpital Beaujon, Clichy), concernait la plus fréquente de ces tumeurs neuroendocrines, celle de la partie moyenne de l’intestin, une pathologie dont l’incidence augmente encore régulièrement...
Partant du constat que l’everolimus a montré une activité intéressante dans plusieurs types de tumeurs neuroendocrines (NET), y compris en association avec de l’octréotide, et sachant qu’il existe peu d’options pour ces tumeurs en phase métastatique ou avancée, RADIANT-4 a testé cet inhibiteur de la mTOR dans un essai de phase 3...
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