Cette année, le congrès annuel de l’EULAR s’est déroulé le 3 juin de façon virtuelle.
S’il y a un peu plus de 30 ans, 50% des patients abandonnaient leur travail au cours des 10 années qui suivaient le diagnostic d’une arthrite rhumatoïde, cette proportion est tombée à 35% aujourd’hui. Mais ce n’est pas nécessairement positif dans la mesure où l’on a enregistré parallèlement une augmentation importante des coûts indirects liés au présentéisme dans un contexte où peu de services se préoccupent de l’impact du travail sur ces patients.
Les manifestations cliniques de la polyarthrite rhumatoïde ne se limitent pas aux articulations: les yeux, les poumons, la peau, le système gastro-intestinal et le système nerveux, le système cardiovasculaire, le cœur, les reins et le sang participent également à des degrés divers à la maladie.
La fatigue est un symptôme commun aux maladies inflammatoires immunomédiées. Elle est aussi l’un des effets secondaires classiques décrits pour les agents biologiques. Il est donc souvent difficile de savoir à quoi l’attribuer lorsqu’elle persiste chez des patients dont la maladie semble contrôlée, notamment par une biothérapie.
L’inflammation est clairement le moteur de la douleur en cas d’arthrite rhumatoïde. Cependant, chez certains patients, cette douleur est plus importante qu’attendu en regard de la synovite observée, indiquant ainsi qu’une partie de la douleur pourrait avoir une origine non inflammatoire.
L’anémie est une comorbidité fréquente dans la polyarthrite rhumatoïde, liée notamment au syndrome inflammatoire. Une étude menée par Gerd Rüdiger Burmester (Charité, Berlin) a tenté de voir si l’on pouvait identifier, à travers un taux bas d’hémoglobine (Hb), un sous-groupe de patients à risque élevé de progression des lésions articulaires, et d’évaluer la possibilité de moduler ce risque avec le sarilumab.
Connaître l’impact de la maladie sur le patient, réduire son risque cardiovasculaire, prendre en charge les comorbidités tout en étant efficace à long terme et bien toléré: les atouts du sarilumab (Kevzara®) dans la polyarthrite rhumatoïde.
Une proportion non négligeable de patients souffrant de la polyarthrite rhumatoïde est réfractaire aux anti-TNF, et le passage à un autre anti-TNF n’est pas souvent couronné de succès. Le sarilumab, un inhibiteur des récepteurs de l’IL-6 indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère de l’adulte, a montré dans l’étude TARGET une amélioration significative de la maladie lorsqu’il est associé aux DMARD conventionnels par rapport aux anti-TNF.
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