Il n’est de bonne introduction à une pathologie que la connaissance de son épidémiologie. Et celle-ci se modifie avec les années, comme l’ont confirmé plusieurs études présentées à l’occasion du congrès ECCEO11-IOF, ce qui a incité plusieurs groupes à affiner les outils d’évaluation de cette affection fort invalidante (le microscanner, par exemple, qui améliore la visualisation des divers compartiments osseux, pourrait apporter des informations complémentaires sur les facteurs de fragilité osseuse). Quant aux aspects thérapeutiques, si la famille des agents anti-ostéoporotiques s’élargit d’année en année, elle n’en laisse pas moins une place toujours aussi importante à la supplémentation vitamino-calcique. L’attention se portera également sur la microarchitecture osseuse lors de la ménopause, l’outil FRAX, le Health Utility Score et la pharmacologie des bisphosphonates.