Cette année, le congrès de l’American College of Rheumatology (ACR) s’est tenu à Chicago, fin octobre. Voici un bref aperçu d’études sélectionnées par le service de presse de l’ACR lui-même.
Des chercheurs suédois ont pu noter une forte association, indépendante, entre la présence d’IgG antiphospholipides et un infarctus myocardique, et ce, dans une vaste cohorte représentative de patients ayant présenté un premier infarctus myocardique et de sujets témoins appariés, indemnes d’infarctus.
Une analyse que Jeffrey Curtis (Birmingham, États-Unis) et ses collègues ont réalisée du registre américain RISE de l’ACR révèle que de nombreux patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ne bénéficient pas encore d’un nouveau traitement, lorsque le traitement en cours ne leur permet pas d’obtenir une faible activité de la maladie.
Une équipe de 21 rhumatologues de Boston a demandé à des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde d’évaluer l’activité de leur maladie sur un iPad, tandis qu’ils patientaient en salle d’attente.
Dans sa population de 38 patients souffrant d’une néphrite lupique, ayant subi une transplantation rénale, Debendra Pattanaik (Memphis, États-Unis) observe beaucoup moins de récidives de néphrite lupique au niveau du rein transplanté que précédemment, avec d’autres immunosuppresseurs.
Keith Sullivan (Durham, États-Unis) a continué à analyser l’étude SCOT. La durée de suivi dans cette étude atteignait 54 mois. Lors du congrès de l’ACR, ce sont les premiers résultats au bout de 6 à 11 ans de suivi qui ont été présentés.
Une transplantation de cellules souches hématopoïétiques peut constituer une option pour un sous-groupe de patients souffrant de sclérose systémique, en cas d’échec des immunosuppresseurs. Michael Whitfield (Dartmouth, États-Unis) a souhaité identifier plus précisément ce sous-groupe via une analyse de l’étude SCOT.
Hiral Master (Newark, États-Unis) et ses collègues ont voulu savoir si l’intensification de la marche chez des patients souffrant de gonarthrose entraîne une détérioration structurelle et augmente le risque de devoir recourir à une prothèse totale de genou, durant une période de 5 ans.
Anthony Sammel (Sydney) et ses collègues ont comparé la précision diagnostique d’un PET/CT de la tête, du cou et du thorax à celle d’une biopsie de l’artère temporale chez des patients souffrant ou suspects de souffrir d’une artérite à cellules géantes (5).
Dans une analyse de 332 patients inclus dans la cohorte «polyarthrite rhumatoïde» de l’hôpital où il travaille, Patrick Durez (Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles) a constaté qu’une diminution des biologiques est souvent possible en cas de polyarthrite rhumatoïde, une fois qu’a été obtenue une rémission ou une faible activité de la maladie.
Berit Dalsgaard Nielsen (Aarhus, Danemark) et ses collègues ont constaté que l’échographie de l’artère axillaire a une sensibilité et une spécificité élevées pour le diagnostic d’une artérite à cellules géantes.
Fernando Perez-Ruiz (Baracaldo, Espagne) et ses collègues ont découvert que la non-obtention d’un taux sérique d’acide urique de 6mg/dl est un facteur prédictif indépendant de mortalité chez les patients souffrant de goutte.
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