Le congrès a eu lieu de 26 à 28 août.
Une maladie auto-immune chez la mère pourrait favoriser la survenue d’une affection auto-immune, d’une atteinte cardiovasculaire ou d’un trouble du développement neurologique chez l’enfant (1). «Ces événements sont toutefois très rares et, si un suivi approprié est instauré, la grande majorité des enfants connaîtront une évolution normale», précise Angela Tincani (Brescia, Italie).
Comme l’a montré Yvette Meissner (Berlin, Allemagne), l’évolution des grossesses chez les patientes avec spondylarthrite axiale est dans la grande majorité des cas favorable si le suivi est adéquat. La grossesse pourrait par ailleurs être associée à une augmentation de l’activité de la maladie, mais ce point est à confirmer.
Mieux aborder le thème de la grossesse avec les patientes souffrant d’arthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique ou de spondylarthrite axiale constitue un défi important pour les rhumatologues.
Un nombre non négligeable d’entre elles envisagent de restreindre la taille de leur famille, voire de renoncer à toute grossesse. Cette réticence s’explique à la fois par la crainte de ne pas pouvoir s’occuper convenablement de l’enfant à naître, d’un effet potentiellement néfaste du traitement sur l’enfant ou d’une résurgence des symptômes de la maladie durant la gestation.
Comme l’a expliqué Yehuda Shoenfeld (Tel Aviv, Israël) à l’occasion de la séance inaugurale du congrès, les mécanismes physiopathologiques des maladies auto-immunes sont multiples. Ils reposent à la fois sur des facteurs génétiques, environnementaux et hormonaux, souvent intriqués. Que savons-nous plus spécifiquement de leur impact chez la femme?
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