L’Inami vient de publier deux réglementations importantes en vigueur au 1er avril et au 1er mai. Depuis le 1er avril, lors d’une prescription sous DCI, le pharmacien doit délivrer obligatoirement le médicament qui appartient au groupe de médicaments les «moins chers». A partir du premier mai, chaque prescription d’un antibiotique ou d’un antimycosique pour un traitement aigu sera automatiquement considérée comme une prescription sous DCI. La délivrance des médicaments «les moins chers» deviendra dès lors obligatoire pour ces deux classes de médicaments.
La chimiothérapie des cancers a sérieusement évolué au cours des dernières années, octroyant une place croissante aux associations potentialisantes ainsi qu’aux thérapies dites «ciblées». Cette évolution permet de traiter les malades plus longtemps, sur plusieurs «lignes» de chimiothérapies successives, y compris pour les plus âgés. Ce qui a eu pour corollaire l’apparition de nouveaux effets indésirables, en particulier cardiaques, et dont la physiopathologie plus compliquée nécessite une prise en charge fine et appropriée. Résumé des présentations de Josep Tabernero (Oncologie, Barcelone) et Thomas Suter (Cardiologie, Berne).
Actuellement, la diversité des prescriptions dans l’Union est telle que leur reconnaissance dans un autre Etat membre poserait, selon les estimations, des problèmes à plus de la moitié des patients...
Par comparaison à une thérapie antirhumatismale classique, la mise en oeuvre d’un traitement par anti-TNF chez des patients souffrant d’une maladie auto-immune ne se solde pas par un nombre accru d’hospitalisations pour infections sérieuses. Telle est la conclusion formulée par une équipe de chercheurs américains dans le JAMA.
Les myopathies inflammatoires idiopathiques sont un groupe hétérogène de maladies auto-immunes, parmi lesquelles la dermatomyosite (DM), la polymyosite (PM) et la myosite sporadique à inclusions (inclusion body myositis (IBM)) sont les plus fréquentes. Le traitement standard de la DM et de la PM inclut des corticostéroïdes oraux. Il est toutefois associé à des effets secondaires indésirables importants et une partie des patients ne répond pas à la thérapie. Les patients IBM ne réagissent pas aux thérapeutiques immunosuppressives et immunomodulatrices actuellement disponibles. Il est indispensable de mieux comprendre l’étiologie de ces maladies afin d’élaborer à l’avenir des stratégies thérapeutiques adaptées à tous les groupes de patients. Le rôle crucial du facteur de nécrose tumorale alpha (tumor necrosis factor-alpha) dans la pathogenèse des différentes myopathies inflammatoires est reconnu depuis longtemps. Dix-huit autres cytokines TNF ont également été caractérisées, mais nombre d’entre elles n’ont pas encore été étudiées en détail dans le contexte des myopathies inflammatoires. Cette revue vise à synthétiser les connaissances actuelles à cet égard et à mettre l’accent sur les conséquences thérapeutiques potentielles.
Existe-t-il un lien entre la prise de statines et l’augmentation du risque de maladies auto-immunes telles que l’arthrite rhumatoïde? Des chercheurs néerlandais pensent que oui. Leur hypothèse se base sur les conclusions d’une étude cas-témoins. Ann Rheum Dis a publié les résultats.
Dans le cadre des mesures d'économie 2012, le Conseil des ministres avait décidé que le pharmacien devait délivrer un médicament qui se trouvait dans la fourchette de 5% par rapport au médicament le moins cher lors d'une prescription sous le nom de la molécule, d'un antibiotique ou d'un antimycosique...
Ortho-Rhumato Vol. 23 N° 1
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