Dans un groupe de patients souffrant d’une ostéomyélite vertébrale pyogène avec guérison clinique dans un délai d’un an, une antibiothérapie de 6 semaines n’était pas moins efficace qu’un traitement de 12 semaines. Ceci suggère que la durée standard de l’antibiothérapie peut être limitée à 6 semaines chez les patients souffrant de cette affection. C’est du moins ce que Louis Bernard et ses collègues ont publié dans The Lancet.
Cet article illustre l’utilité de l’examen par résonance magnétique pour diagnostiquer un abcès de Brodie. L’abcès de Brodie est la forme la plus courante d’ostéomyélite subaiguë. Dans ce cas, les signes cliniques et biochimiques de l’infection sont moins apparents que dans les formes aiguës et chroniques et l’imagerie joue en conséquence un rôle important pour l’établissement d’un diagnostic correct. La radiographie standard et la tomodensitométrie (TDM) montrent une lésion ostéolytique ovale, généralement localisée contre la métaphyse avec, parfois, une percée vers l’épiphyse. L’origine infectieuse de la lésion ostéolytique n’apparaissant pas toujours de façon claire à la radiographie standard, un examen complémentaire par résonance magnétique (RM) est souvent effectué. Le «signe de pénombre» sur les images en pondération T1 constitue en effet un indice très spécifique d’un abcès de Brodie, ce qui permet au médecin référent de déterminer un traitement correct.
[16th International Symposium on Bone Circulation, Bruxelles, 12-13 janvier 2012] Définie par la présence d’une zone de continuité au niveau de la bouche, mettant de l’os nécrotique à nu, ou par la présence d’un problème dentaire survenant chez un patient sous bisphosphonate et qui persiste malgré un traitement approprié, l’ostéonécrose de la mâchoire est parfois difficile à diagnostiquer lorsque les lésions sont atypiques. Cette affection que l’on ne connaît que depuis une dizaine d’années chez les patients cancéreux recevant de fortes doses de bisphosphonates par voie IV (1) apparaît aussi sous denosumab. Sa pathogénie mal connue est probablement multifactorielle et liée au ralentissement du turnover osseux avec participation probable d’une infection. Le point avec Ian Reid (Auckland) au cours d’une session de l’ARCO (Association Research Ciculation Osseous) présidée par le Pr Valérie Gangji (Erasme, ULB).
Ortho-Rhumato Vol. 23 N° 1
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